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014 - Confiance parentale : clé pour réduire les conflits familiaux

Être parent dans l'intensité ·
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Bienvenue à être parent dans l'intensité où on laisse de côté les conseils parentaux généraux et à la place on se concentre à répondre aux besoins spécifiques de nos enfants et nos besoins à nous aussi à développer notre confiance parentale et à réduire les conflits et augmenter la complicité familiale. Moi c'est Anouk et je suis là pour naviguer le tout avec vous. Avant qu'on commence je vais juste vous dire si vous entendez des bruits bizarres c'est qu'on a des ratons laveurs dans le grenier joie et c'est pas simple de se débarrasser petites becs-là. Je fais des trucs que je suis preneuse. Ça fait des bruits bizarres d'oiseaux.
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Ceci étant dit, ce n'est pas de ça qu'on parle aujourd'hui. Le sujet c'est comment la confiance vous permet de répondre au lieu de réagir dans les situations un peu difficiles avec vos enfants. J'ai déjà parlé brièvement de ça, le concept de la confiance à quoi ça joue dans un épisode précédent, le 6 je crois. Aujourd'hui on va aller plus en détail dans ce sujet-là. Donc on va parler de qu'est-ce que c'est la confiance parentale plus en détail c'est pas nécessairement un concept super évident Son impact sur notre rôle de parent, qu'est-ce que c'est la différence entre répondre et réagir.
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Je présume que vous avez une idée, mais on va s'assurer qu'on a tous les mêmes bases. Puis le fait que en quoi la confiance est nécessaire pour réussir à répondre au lieu de réagir justement. Et c'est ça. Donc allons-y par rapport à ça. Le concept de confiance parentale c'était central dans mon mémoire de maîtrise.
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Donc je trouve ça le fun de pouvoir partager ces affaires-là parce que souvent c'est des mémoires de maîtrise ça prend la poussière. Je trouve ça hépatique de pouvoir le réutiliser. Donc qu'est-ce que c'est d'abord la confiance parentale Brièvement la confiance c'est de croire en ses capacités à passer par de toutes les difficultés ou à prendre des décisions pour nos enfants sans avoir toutes les réponses. De savoir que ce qu'on fait c'est la bonne affaire même si on n'a pas de guide. Donc si on aimerait bien savoir un guide en un, mais il n'y en a pas.
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Donc c'est ça qui est le concept de confiance parentale, c'est ça. C'est un peu de base vraiment si on le prend dans son contexte large si on veut. La confiance parentale, c'est combiné de 3, ça se forme en fait de 3 facteurs internes puis de 3 facteurs externes. Donc les facteurs internes c'est nos connaissances par rapport à l'éducation des enfants mais spécifiquement l'éducation de nos enfants un peu différents. L'expérience aussi qu'on a par rapport à des enfants qui auraient les besoins similaires aux nôtres par exemple, oui l'expérience générale de la parentalité évidemment ça joue aussi.
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Et la relation parent enfant, comment elle est cette relation-là. Puis on On le sait quand on a des enfants qui sont intenses, quand nous-mêmes parfois aussi on est intenses, ces relations-là peuvent être un peu explosives, un peu conflictuelles, des fois plus qu'un peu. Donc c'est sûr que dans tous ces 3 éléments-là déjà on part avec un pas de retard. Donc la connaissance, je vous avais les règles en background. La connaissance, tu sais on n'a souvent pas les connaissances par rapport à nos enfants puis à leurs besoins, ils sont très peu accessibles.
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Dans certains cas, ils n'existent pas, on n'en a jamais entendu parler. Est-ce qu'on a été exposé à des enfants comme ça Est-ce qu'on en grandissant On est parfois nous-mêmes des enfants comme ça où on était des enfants comme ça. Ce qui aide parce que jusqu'à un certain point, on peut aller rechercher comment on était, comment on se sentait quand on était un enfant. Mais en même temps, on a souvent un vécu de ce qu'on était comme enfant, ce n'était pas bien. Donc c'est dur de départager tout ça.
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Si on a eu beaucoup de messages négatifs souvent comme enfant quand nous-mêmes on est un enfant immense ou un enfant chialeux ou un enfant trop sensible ou un enfant trop fort qui prend trop de bruit, qui bouge trop. On est toujours trop au passé finalement. Donc souvent ce message-là est intégré puis on a plus l'expérience de ce qu'on est et souvent ce que nos enfants sont, ce n'est pas bon. C'est dur de se détacher de ça. Fait que même si on peut se fier sur notre expérience à nous, c'est souvent mélangé dans tout ça.
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Puis bon la relation parent-enfant est souvent assez conflictuelle, ce qui joue aussi. Puis il y a des facteurs extérieurs qui vont avoir un impact aussi sur notre confiance. Donc la rétroaction qu'on reçoit des gens autour de nous, le soutien qu'on a qu'on a et l'image sociale de la parentalité. Puis là vous me voyez probablement venir, la rétroaction qu'on reçoit en général est plutôt négative, on se fait je vous en juger nos enfants sont jugés, Notre enfant ne se comporte pas comme il faut, c'est notre faute. Donc la rétroaction est souvent plutôt négative.
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Le soutien généralement pour tous les parents, c'est un enjeu en ce moment avec l'éclatement des familles, les gens qui habitent à des endroits différents, les familles qui sont plus petites. Le soutien est plus dur à aller chercher au niveau plus comme cellule familiale. Souvent il s'accompagne de rétroaction donc de jugement négatif. Et donc le soutien est pas terrible puis même au niveau de plus le soutien du système de santé scolaire, on est encore une fois plutôt jugé avec un retour négatif donc ce soutien-là est souvent non seulement pas soutenant mais même parfois est souvent nuisible. Donc encore une fois ce soutien-là on l'a pas tellement.
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Puis l'image sociale de ce qu'est un parent de ce qu'est un enfant, on repassera pour dans cette image-là quand on a des enfants émotionnellement intenses qui se comportent pas comme la société dit qu'un enfant devrait se comporter que nous comme parents on fait des choix parentaux complètement différents de ce qu'on devrait entre guillemets faire. Donc évidemment on voit vite que tous ces éléments-là jouent contre nous au niveau de notre confiance parentale. Et donc c'est un enjeu de de pouvoir avoir un sentiment de de compétence puis de confiance parentale parce que tout joue contre nous et pourtant la confiance puis c'était le point central que j'ai comme découvert dans mon mémoire de maîtrise, la confiance est centrale à l'expérience de parents. Un parent qui se sent confiant va avoir une expérience positive de sa parentalité, un parent qui se sent non confiant aura une expérience négative de sa parentalité peu importe les facteurs objectifs. Donc tous ces facteurs-là qui jouent contre nous, forcément ça fait que c'est beaucoup plus dur d'avoir cette confiance-là.
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Et pourtant c'est important. Tu sais par exemple quand on quand tu sais même si on sait de quoi nos enfants ont besoin. Puis là, on est à l'épicerie puis notre enfant fait une crise de bacon sur le plancher parce qu'il ne peut pas avoir la barre de chocolat qu'il voudrait. Combien de fois on va agir différemment de ce qu'on sait que notre enfant a besoin à cause du regard autour de nous parce qu'on n'a pas la confiance de dire tant pis pour le regard, j'agis comme mon enfant a besoin no matywat. Ça c'est très difficile parce que le jugement externe vient nous dérégulé, nous désorganiser comme parent.
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Se sentir jugé, ça vient nous mettre en sentiment, en réaction de stress dans notre corps. Puis ça si vous avez besoin d'aller plus en détail là-dedans, les épisodes dix-sept à 9 vont en détail dans la réaction de stress chez les enfants puis les parents. Donc ça c'est juste un exemple classique là, mais dans toutes les situations où on est particulièrement les situations on est en public où il y a un jugement, c'est très difficile de faire abstraction de ce jugement-là puis de faire comme ok je suis jugée mais peu importe comment se juger je vais agir comme je sais que mon enfant a besoin. Puis ça c'est l'autre chose. Est-ce qu'on sait toujours comment notre enfant a besoin qu'on agisse Non des fois c'est dur on le sait pas trop on doute parce que on agit souvent différemment de ce qu'on nous a recommandé.
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On agit souvent différemment de ce qui est dans tous les livres, de tous les professionnels nous disent parce qu'on voit bien que ça marche pas, on fait qu'on se dit ben là ça ça marche pas faut que j'essaye d'autres choses. Sauf que d'essayer d'autres choses de ce que tout le monde nous a recommandé de puis là de dire ah ben ça marche avec mon enfant sauf que tout le monde me dit qu'est-ce que c'est la bonne affaire à faire. Ouch, c'est aussi ça prend une méchante confiance de dire ok, mais moi je constate que ça, ça fonctionne avec mon enfant malgré tous les messages que je reçois. C'est d'être tout le temps dans le doute qu'on a à l'intérieur et le jugement qu'on reçoit de l'extérieur et d'aller contre ça ça prend une confiance à toute épreuve. Et notre confiance a un impact a été patée négativement de partout.
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Donc clairement on part avec un pas de retard. Le fait de se sentir en confiance, ça nous permet d'avoir de rester ground, de rester comme vraiment calme et de faire des choix qui sont réfléchis puis on va y revenir. Puis quand on fait ça ça modélise l'autorégulation des enfants parce que nous on réussit à s'autoréguler aussi quand on a ce sentiment de confiance là on part pas dans le doute ou dans le jugement on n'est pas envahi par ça ça, on est capable de rester puis de faire les bons choix puis de rester régulier malgré tout. Puis ça facilite le lien parent enfant parce que ben on est justement on reste calme, on reste régulier dans des situations qui peuvent être un peu plus des défis. C'est là que je vais aller vers justement le répondre versus réagir parce que c'est là que ça se joue.
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Donc le cerveau le cerveau quand il est stressé, il se désorganise. Puis là encore une fois les épisodes 7 à 9 vont en détail là-dedans. Je vais juste faire un petit rappel vite vite pour pas que vous ayez besoin d'y aller tout de suite et que vous puissiez comprendre le reste de l'épisode. Donc le cerveau va être en état de stress dans plein de situations qu'on rencontre dans la vie quotidienne puis quand notre cerveau est en état de stress, notre corps est en état de stress, on réussit plus à fonctionner comme on devrait. C'est vraiment l'instinct qui embarque puis l'instinct dans l'instinct réactif souvent ne va pas nécessairement prendre la meilleure des décisions.
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Oui écouter son instinct dans certaines situations c'est super, mais quand on est déclenché puis en réaction de stress là c'est pas le moment d'écouter notre instinct instinct parce que notre instinct lui pense qu'il y a un mammouth puis qu'il faut qu'on saute. C'est pas nécessairement ça qui se passe on est d'accord puis on réagit vraiment très intensément. Puis les enfants, nos enfants peuvent déclencher cette réaction de stress là parce qu'il y a une intensité. Puis cette intensité là quand un enfant crie même si on sait qu'on n'est pas en danger notre corps lui nos oreilles ils savent pas puis ils vont aller dans leur réaction de stress. Puis encore une fois la réaction de stress est déclenchée par le jugement puis ça ça s'explique au niveau de l'évolution assez simplement parce que l'humain étant un animal qui a besoin de sa communauté pour survivre, le fait d'être jugé, de se sentir exclu, ça vient déclencher ce côté de survie encore une fois.
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C'est tout le côté de stress, c'est tout un enjeu de survie, de sentiment de sécurité qui est affecté. Puis ce n'est pas nécessairement, ce n'est pas rationnel, puis ce n'est pas en lien avec notre situation générale d'aujourd'hui. Oui, on a encore besoin de nos communautés pour fonctionner. On a moins pas nécessairement besoin pour notre survie de la même façon qu'on en avait besoin. Il y a longtemps au début des de de puis pas pas si longtemps il y a des époques où c'était vraiment plus nécessaire oui on a encore besoin évidemment de autour de nous mais aujourd'hui on pourrait survivre même si on est exclu de notre groupe social.
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C'est un peu plus, on serait capable de fonctionner en changeant de groupe social par exemple ou en payant pour ce dont on a besoin avec nos salaires, donc autant qu'on a un job, je veux dire on peut encore, on peut le faire maintenant, ce qui n'était pas le cas avant. Mais notre cerveau lui n'a pas évalué à cette vitesse-là. Fait qu'il y a encore ce sentiment-là. Puis l'autre chose qui va souvent engendrer du stress puis qui est très relié à la confiance, c'est qu'on a tendance à se projeter dans le futur puis qu'à chaque crise de notre enfant à chaque enjeu à chaque fois qu'il va chialer ou qu'il va pleurer on va se dire il pourrait jamais être un adulte fonctionnel. Parce qu'être un adulte fonctionnel c'est le but ultime de tout le monde dans la vie.
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C'était sarcastique on y revient mais ça reste le message social c'est ça. Il faut que chaque enfant devienne un adulte fonctionnel et productif dans notre société pour faire pour aller travailler puis gagner sa vie puis faire de l'argent payer de l'argent en impôt. C'est ultimement toute la société bâtie avec ça en tête et quand on voit nos enfants réagir comme ça qui n'est pas la façon dont tu devrais réagir selon les normes sociales, tout de suite notre cerveau va dans il ne va jamais fonctionner dans la vie. Qu'est-ce qui va arriver Puis là, il a beau avoir 4 ans, 56 ans, 7 ans, on le voit à trente-cinq ans, pas capable de faire une crise de bacon sur le plancher ou sur le travail. Est-ce que ça arrive Oui, il y en a, bien même alors.
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La plupart des enfants de cet âge-là ne vont pas faire ça rendu à l'âge adulte, mais il reste quand même que comme parent, on est toujours inquiet de ça. Puis ça, ça nous aide désorganise automatiquement. Donc on voit notre enfant qui agit d'une façon qui n'est pas socialement acceptable, on va super rapidement aller dans cette espèce de projection future catastrophique puis on va se se désorganiser. Avoir la confiance que ce qu'on fait maintenant pour notre enfant va lui permettre à cet enfant-là de se développer le mieux possible dans le futur, ça change complètement la donne. Donc c'est extrêmement important la confiance et on en parle à peu près pas.
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C'est pas quelque chose qui est considéré puis en général les messages qu'on entend par des messages parentaux viennent régulièrement impacter négativement la confiance des parents. Donc ceci étant dit, une petite définition rapide de qu'est-ce que c'est réagir versus la réponse. Donc quand on réagit à une situation, notre réaction est immédiate, créée par l'émotion et généralement involontaire. Elle vient de comment on a été comme enfant, elle inclut tous nos traumatismes personnels, Elle inclut toutes les stress reliés à justement la société, l'impact de développement de nos enfants. Elle inclut toutes ces affaires-là qui ne sont pas vraiment des bons guides.
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Elle va généralement créer une déconnexion entre les parents et les enfants, donc en nous et nos enfants parce qu'il va avoir escalade, conflits. On va généralement perdre patience, crier. On va demander des choses, on va donner des conséquences qu'on sait bien qui ne marchent pas, mais sur le coup, on se dit, on réagit rapidement, puis on donne ça, puis on fait merde. On sait bien que ça ne marchera pas, mais il est trop tard. Puis oui, on peut toujours revenir en arrière, on peut toujours réparer ces choses-là.
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Mais c'est sûr que si on est majoritairement dans le mode réactif où on ne prend pas des décisions, où est-ce qu'on fait juste agir sur le l'impulsion du moment. À long terme, c'est vraiment pas génial pour la relation parent enfant et ça joue contre autant nous notre bien-être, notre confiance que le développement de l'enfant puis son bien-être aussi. Puis là, je ne veux pas, à chaque fois que je vous dise affaire de même, je veux juste pas que vous vous sentiez coupable, c'est là que vous êtes parce que c'est juste normal avec tout ce que j'ai expliqué avant, c'est juste comme la majorité des parents d'enfants, la majorité des parents sont censés de toute façon là, soyons bien honnêtes. Puis quand on a des enfants émotionnellement intenses, les chances sont encore exponentielles. Puis ça, c'est vrai pour tous les parents d'enfants à besoins particuliers parce que le stress s'accumule.
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Et donc c'est c'est toute ça qui fait que c'est difficile, puis c'est pas de votre faute. Je veux être bien clair là-dessus, C'est toute le contexte, c'est toute la situation qui explique ça. Est-ce que ça veut dire qu'on est pogné là Non, il y a moyen de s'en sortir. C'est ça que je veux que ça soit très très clair. C'est l'objectif du podcast puis de la totalité de ce que je fais.
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Il y a moyen d'arrêter d'être pogné là-dedans. Est-ce que ça va être arrivé des fois quand même Oui on est tous des humains. Mais est-ce que ça peut arriver nettement moins souvent Oui ça aussi puis sans nécessairement que ça soit un effort surhumain. Donc en comparaison avec la réaction quand on répond à une situation, on le fait de façon réfléchie, intentionnelle puis alignée sur nos objectifs à long terme. Donc au lieu d'avoir une réaction instantanée de faut que le comportement cesse là maintenant tout de suite no matter watts, je fais ce que je peux, je vais y aller avec des affaires que je suis pas d'accord, je vais te donner des conséquences, je vais donner des des bribeys, tu sais de donner un bonbon, si tu fais ça, je vais te donner tellement bon.
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Ça, c'est vouloir agir pour le maintenant ici. Puis des fois, on n'a pas le choix. Des fois, il faut que le comportement s'arrête. Des fois, ce n'est pas sécuritaire. Puis des fois, nous, on est en surcharge totale.
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Il faut que ça s'arrête. C'est correct, ça arrive. L'objectif, c'est que ça n'arrive pas trop souvent. Donc quand on répond, on a cette espèce de, on a la capacité d'aller chercher, on est régulé nous. Donc on est capable d'aller chercher les bonnes décisions qu'on sait qui fonctionnent avec notre enfant.
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Par exemple, dans une crise à l'épicerie tantôt, plutôt que de donner la barre de chocolat qu'on voulait que l'enfant voulait pour qu'il arrête de crier ou de gueuler son enfant au lieu de dire qu'on va lui retirer son temps d'écran, on peut potentiellement juste s'en aller de l'épicerie avec notre enfant. On va ramasser par le fond de culotte, le mettre dans le panier puis sortir de l'épicerie ou on va juste continuer ce qu'on faisait en laissant l'enfant hurler sa vie à côté. Le 2 minutes qu'on est à la caisse, on va sortir puis on va calmer l'enfant ou on va se tasser sur le côté, on va calmer notre enfant à ce moment-là. Il y a besoin d'un câlin, il y a besoin dépendant des besoins de l'enfant. Il y a des enfants qui ont besoin de retirer de la situation, isolés dans un endroit plus calme.
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Il y a des enfants qui ont besoin d'un contact physique, d'autres pas du tout. Mais on quand on connaît notre enfant puis qu'on sait quoi faire, dans les des moments intenses comme ça, si on est capable de rester calme, puis ça c'est un méga défi, je le sais, mais quand on est capable de le faire, la confiance est un des éléments qui permet d'être capable de le faire. À ce moment-là, on réussit à rester plus posé, puis agir comme on sait que notre enfant a besoin et pas se faire emporter dans cette désorganisation-là. Puis ça, ça amène une, ça augmente la la la complicité puis la connexion parents enfants au lieu de la détruire tranquillement et ça aide à coréguler parce qu'une fois que quand nous on est régulé, on peut rester plus régulé avec notre enfant. Donc, c'est un espace qui permet à l'enfant de se réguler lui-même et qui généralement va permettre justement un retour au calme plus efficace, plus durable que d'essayer de régler le problème immédiatement dans un dans dans cette réaction intense instinctive.
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Et puis c'est quand on pourra avoir la confiance de répondre au lieu de réagir, ça va beaucoup être impacté par nos déclencheurs personnels. Donc c'est sûr que si on est plus sensible au jugement des autres, si on est plus sensible au justement la catastrophisation du futur, si on est plus sensible au bruit tout simplement, c'est sûr que quand nos déclencheurs personnels vont jouer. Après ça si on a cette confiance-là, cette assise-là, est-ce qu'on est capable de répondre à la place de réagir. Puis pour être capable de faire ça, il y a c'est sûr que ça vient aussi avec tout le côté pleine conscience, soin de soi puis d'avoir cet espace-là pour rester régulier. C'est nécessaire aussi puis d'avoir que ce soit un journal, que ce soit de vous enregistrer ou juste comme des moments de réflexion, de réfléchir à ces moments-là qui sont difficiles, mais d'avoir pourquoi, c'est quoi le déclencheur, qu'est-ce qui fait que vous avez réagi comme ça dans ce moment-là, c'est quoi vous la raison pour laquelle tout à coup vous perdez les pédales, ça aide vraiment beaucoup à à revenir.
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Par exemple vous pouvez demander c'est quoi ma plus grande crainte pour mon enfant. Puis là ça vous donne, on est plus dans la catastrophisation future. Puis après ça, on peut comme recadrer cette réponse-là en disant mais c'est quoi les chances que ça arrive. Puis qu'est-ce qui pourrait aussi être vrai d'autre que ce que je pense qui va arriver. Puis dans les moments, il y a un travail de long terme de fond à faire sur justement les soins de soi puis développement de la confiance.
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Mais il y a aussi un travail de là maintenant en attendant que toi ça se développe là, qu'est-ce que je fais. Puis c'est d'avoir comme un mantra ou juste comme une petite phrase qu'on se dit à soi-même dans ces moments-là, ça aide parce que ça ça a un effet de pleine conscience instantanée sur le moment. Ça permet à notre cerveau de se focuser sur quelque chose de positif. Donc par exemple quand on est dans un moment comme ça, on peut se dire je sais quoi faire pour répondre aux besoins de mon enfant en ce moment. Ça ne peut pas dire qu'on sait tout le temps, mais là là maintenant, oui je le sais de quoi mon enfant a besoin.
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Puis là, ça nous aide à nous ramener. Mais ça peut être n'importe quoi qui vous parle. À la limite, ça peut être mon parapluie bleu, puis jusqu'à un certain point, ça pourrait fonctionner aussi. En autant que ça aide à se ramener sur le moment. Mais c'est sûr que si c'est en lien avec la situation, c'est généralement plus pertinent parce que ça nous envoie un message positif en même temps.
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Mais de savoir qu'est-ce qui est le déclencheur pour nous puis de se créer cette petite phrase-là qu'on utilise tout le temps, ça aide à se ramener puis ça aide à venir changer le message qu'on envoie à notre cerveau tout le temps. Donc c'est ça peut être je sais pas moi puis il y a tout un enjeu aussi par exemple tu sais c'est le jugement toujours de recadrer donc si c'est tantôt c'était plus la catastrophisation. Maintenant que c'est le jugement qui qui est votre plus gros déclencheur. C'est c'est c'est qu'on peut se demander maintenant en quoi est-ce que bien-être de mon enfant est plus important que l'opinion de cette personne-là. Sur le moment ça c'est super dur à faire, mais de le faire en dehors de ce moment-là surtout pour des choses récurrentes.
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C'est des gens qui donnent leur opinion à tout bout de champ et que ça marche pas. Puis de se ramener à moi j'aime beaucoup dire les parents sont des experts de leur enfant donc ça peut être je suis l'expert de mon enfant. C'est moi qui le connais le mieux donc je suis le mieux placé pour savoir quoi faire pour mon enfant. De se ramener à ces petites phrases-là puis de recadrer le message qui nous organise puis des fois c'est juste de prendre du temps en dehors du moment d'intensité pour se demander qu'est-ce que qu'est-ce qui fait que ça pour moi c'est vraiment difficile. Puis après ça puis j'en ai parlé un petit peu tantôt, tu sais la culpabilité aussi c'est quelque chose qui nous régule.
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De faire preuve de beaucoup d'autocompassion dans tout ça, ça sert à rien de sentir mal d'avoir crié ça sert à rien de de sentir mal que la voisine juge ça sert à rien de sentir mal que notre enfant agisse comme pas de la façon dont il faudrait entre guillemets qu'il agisse Tout ça, ce n'est pas un échec. Vous faites de votre mieux comme parent. Ok, puis vous avez l'intention de bien faire. Après ça, vous faites des erreurs, oui. Est-ce que vous travaillez à corriger vos erreurs plupart du temps.
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Des fois, vous n'avez pas l'énergie pour le faire aussi puis c'est correct ça va venir plus tard. Puis des fois vous n'avez pas les ressources pour le faire puis vous n'avez pas émotionnellement vous n'êtes pas capable. Ok, c'est pas parce qu'on fait une erreur maintenant qu'on peut l'accorder tout de suite. L'important, c'est de se dire de quoi j'ai besoin maintenant pour y arriver. Puis se donner ce droit-là, puis de toujours se rappeler que vous faites le mieux avec les ressources que vous avez en ce moment.
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Puis les ressources, c'est le temps, l'énergie, l'énergie émotionnelle, le soutien, toutes les ressources, c'est tout. Oui, ça peut être de l'argent, mais c'est pas plus que ça. Donc de toujours se ramener à ça. Ça peut être une petite phrase de se ramener, je fais de mon mieux avec ce que j'ai en ce moment. Je fais de mon mieux dans ma situation actuelle, peu importe ce qui vous parle.
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Mais vraiment de se ramener à ça, de dire, tu sais, vous vous êtes, si vous écoutez, je sais que c'est ça. C'est que vous voulez faire de votre nul c'est ça l'objectif est-ce que vous arrivez tout le temps non parce que c'est pas possible on est tous des humains mais c'est correct puis donc vous pardonnez à vous-même de faire des erreurs parce que c'est pas vraiment des erreurs vous apprenez vous essayez des choses faites de l'essai erreur, mais on fait des tests, on fait des essais puis on apprend, on progresse puis on dit ok ça ça marche ça marche pas. Oh ça ça marche aujourd'hui ça marche pas aujourd'hui, ça marche pas aujourd'hui. Il y a demain comment ça se fait. Puis on apprend à connaître notre enfant, on apprend à se connaître nous-mêmes puis à développer cette interaction-là qui augmente la confiance quand on fait ok ok là ça puis là on finit par savoir comment agir avec notre enfant puis c'est pas infaillible parce que eux aussi c'est des humains puis il y a des journées où tu auras beau faire n'importe quoi ça marchera pas.
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On aura beau tout essayé si ça ne va pas fonctionner puis l'enfant va être désorganisé, à ce moment-là, c'est aussi un existe de dire ouf il y a quelque chose aujourd'hui qui était trop pour mon enfant ou cette semaine. Tu sais, mon conseil particulier, ma fille a juste on fait comme l'école à la maison, mais elle avait 3 demi-journées de maternelle, puis ça termine cette semaine. Ça fait un mois que c'est plus difficile parce que à trop se dur de terminer que ça s'arrête, qu'elle voit plus les amis, qu'elle voit plus les professeurs. C'est sûr que dans ces moments-là on aura beau faire n'importe quoi il y a des choses qui vont être plus difficiles. C'est de savoir ça dans le contexte de dire nos attentes ont besoin d'être ajustées en fonction du moment.
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Puis honnêtement la seule personne à qui on doit demander pardon dans des moments comme ça, c'est notre enfant. Puis ça fait une grosse différence quand on demande pardon à notre enfant. C'est important ce que ça fait comme différence. Puis, encore aujourd'hui, régulièrement, on va dire, j'apprends des nouvelles choses tout le temps, puis j'ai un grand de puis je vais aller lui dire des fois je suis tellement désolée j'aurais mieux j'aurais aimé ça faire ça comme ça quand tu étais petit à la place de comme ça puis lui-même il est comme tu le savais pas, c'est pas de ta faute puis c'est vrai mais lui demander pardon, ça fait du bien à tout le monde parce que ça fait que je reconnais que ce que j'ai fait, ce n'était pas la meilleure façon de faire pour lui. Donc c'est bon pour moi parce que ça fait du bien de demander pardon, puis dire, c'est tout ce que je peux faire.
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Là, je ne peux pas revenir en arrière quand il y avait 6 ans puis agir différemment c'est pas possible je peux lui demander pardon puis je peux charger ma façon d'agir avec lui maintenant. Fait que c'est ça. Puis de se baser sur ça tu sais sur toutes les les besoins puis ça j'en ai parlé tu sais quand on on est parent puis quand on se base sur les besoins, nos besoins puis sur nos enfants comme base pour prendre nos décisions puis comprendre comment répondre aux besoins de nos enfants. Mais c'est ça qui qui va nous permettre d'être l'expert de notre enfant parce que quand on comprend leurs besoins, tous les comportements sont causés par un besoin, les nôtres comme les leurs. Quand on comprend leurs besoins et qu'on peut répondre à leurs besoins, les comportements changent.
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Ça sert à rien de se concentrer sur les comportements. Les enfants le savent quoi faire. Ils sont juste pas capables. Fait que focuser sur le comportement, c'est pas productif. Ça va pas aider personne à long terme.
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Puis vous êtes l'expert de toute façon parce que c'est sûr que c'est vous qui êtes avec l'enfant le plus souvent. Puis vos besoins à vous sont aussi extrêmement importants puis encore je reviens tantôt. C'est comme le est-ce que vos besoins à vous c'est au niveau plus c'est le déclencheur c'est au niveau du jugement au niveau ça, c'est un besoin de répondre à ça, de se rassurer sur ces choses-là, c'est un besoin. Puis il y a des choses de base évidemment, genre moi quand j'ai faim, je perds la patience vraiment facilement. Ça, c'est simple.
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Une fois qu'on sait ça, ça aide. J'ai une paire sensibilité aux vêtements. Si j'ai des vêtements qui me grattent ou qui ne sont pas quand je ne trouve pas confortable, je dois être irritable, pas mal plus. C'est des choses comme ça qu'on peut changer facilement. Mais bon on s'éloigne un peu.
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Si on revient là on rattache tout ça. La confiance parentale ça favorise la sécurité émotionnelle et le lien de tout le monde, nos enfants puis nous aussi de répondre au lieu de réagir, ça réduit les conflits, ça renforce notre confiance et ça renforce les relations familiales. Fait que tu sais, la confiance permet de répondre au lieu de réagir, puis quand on répond au lieu de réagir, on augmente notre confiance. Ça se nourrit l'un l'autre. Puis la confiance, ça vous permet d'être le parent que vous voulez être puis dont votre enfant a besoin.
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Puis ça, ça fait une grosse différence aussi. Puis construire une confiance familiale là c'est pas une destination on va pas arriver à un moment où c'est comme là j'ai confiance parfaitement en tout ce que je fais je ne doute plus jamais ça serait bien le fun mais c'est pas vraiment ça parce que on change, nos enfants changent, les situations changent. Il y a toujours du travail à faire, mais on peut avoir une base nettement plus confiante qui fait qu'après ça quand les situations changent, quand nos enfants changent, quand les besoins, tout le monde change, on peut s'adapter plus facilement. J'espère que l'épisode vous a un aidé à réduire un peu la culpabilité et vous a permis de mieux comprendre ce qui est comme nécessaire dans le fond pour que tout ça aille un peu mieux au quotidien. Donc merci d'être là aujourd'hui pour vous et pour vos enfants.
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Si vous pensez que l'épisode peut aider un parent de votre entourage, partagez-le. Vous allez à la fois l'aider et lui dire je pense à toi et je te comprends ce qui est déjà immense. Si vous voulez passer à l'action pour réguler votre système nerveux, le guide gratuit soins de soi réaliste pour parents débordés est toujours disponible sur le site tout comme le guide de crise à complicité qui est aussi un guide qui va je dirais pas mal reprendre par écrit ce qu'on a discuté aujourd'hui au niveau dans plusieurs éléments. Donc voilà alors vous pouvez aller sur le site internet là à maman famille point c a, maman au pluriel et vous allez trouver ça là, il y en a un qui est super disponible direct sur le site puis l'autre c'est dans l'onglet ressources. Le menu déroulant ressources excusez.
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Donc voilà merci d'avoir été aujourd'hui ici aujourd'hui je suis là pour vous pour que vous soyez là pour vos enfants bonne journée.