005 - Bâtir l'estime et favoriser l'expression de soi chez les enfants et les parents
Être parent dans l'intensité ·
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Bienvenue à Être parent dans l 'intensité, où on laisse de côté les conseils parents dont généraux, et à la place, on se concentre à répondre aux besoins spécifiques de nos enfants et à nos besoins à nous aussi, comme parents, à développer notre confiance parentale et à réduire les conflits et augmenter la complicité familiale. Moi, c 'est et je suis là pour naviguer le tout avec vous. Dans les deux derniers épisodes, on a discuté des principes de base de comment on est parent d 'un enfant émotionnellement intense. Le premier était l 'élément de base, soit le sentiment de sécurité, et au dernier épisode, on a discuté de être compris, soutenu et validé, dans les deux cas, autant pour nos enfants que pour nous comme parents. Si vous ne les avez pas écoutés, je vous encourage à le faire, surtout celui sur le sentiment de sécurité, c 'est la base. Aujourd 'hui, on va aborder le sentiment de valeur personnelle et d 'expression de soi. Petit rappel, les enfants agissent bien quand ils peuvent. Si vos enfants ont des comportements qui sont, entre guillemets, problématiques, c 'est parce qu 'ils ne vont pas bien pour une raison ou une autre. C 'est parce qu 'ils veulent être chiants. Donc, dans le fond, dans l 'épisode, on a parlé d 'éléments qui étaient un peu extérieurs à nos enfants ou à nous. C être jugé, corrigé ou mal compris, validé ou compris et soutenu, bien ça c 'est en interaction avec les autres. Aujourd 'hui, on va plutôt parler d 'éléments qui sont intérieures à nos enfants ou à nous -mêmes, mais on va pas faire l 'autruche là, ils sont influencés par ceux dont on a discuté aussi. Quand on est jugé, qu 'on est corrigé, qu 'on critiqué, c 'est vraiment difficile d 'avoir un sentiment positif par rapport à notre valeur de nous -mêmes, puis de se sentir en sécurité aussi, d 'exprimer qui on est. C 'est définitivement tout interrelié, il n 'y rien de tout ça qui peut être pris de façon indépendante. C 'est sûr que quand on se sent pas bien, quand on est jugé, on se sent pas qu 'on de la valeur, t'sais. Puis nos enfants, comme on a discuté la dernière fois, ils sont souvent menacés dans leur sentiment de sécurité par leur sensibilité ou par la différence par rapport aux autres, par rapport aux attentes. Donc c 'est beaucoup affecter le sentiment de valeur. Puis enfants, Par exemple, je sais pas d 'où vient ce chiffre -là, puis je sais pas s 'il est fiable, mais j 'ai pas de misère à imaginer que c 'est à peu près dans ces eaux -là. Il y a des données qui disent qu 'un enfant TDAH aurait été corrigé 10 000 fois plus qu 'un autre à l 'âge de 10 ans. 10 000 fois plus, ça veut dire qu 'il s 'est fait dire non, qu 'il 'est dire de pas agir comme il agit 10 000 fois plus qu 'un autre enfant. Se faire corriger dix mille fois plus, ça fait mal. Ça fait dire je ne suis correct, je ne suis bon, je ne suis la bonne... qui je suis n 'est pas la
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bonne façon d 'être dans la vie. C 'est sûr que ça a un impact sur le sentiment de valeur de soi, puis de se sentir... Moi, quand je me sens comme ça, c 'est ça que je veux l 'exprimer, mais à chaque fois que j 'essaie de l 'exprimer de la façon que j 'ai envie de l 'exprimer, je me fais dire que j 'agis pas comme il faut. Je vais arrêter d 'exprimer « je suis qui » puis je vais essayer de faire ça différemment. L 'enfant masque, l 'enfant change, l 'enfant agit, essaye en tout cas d 'agir différemment. Puis même quand il essaie d 'agir différemment, même quand tu te forces à agir comme on veut, souvent il échoue puis il se fait encore corriger. C 'est dur. La confiance en soi est très affectée dans un cas comme ça. C 'est pas juste les enfants tous les enfants différents de ce à quoi on s 'attend socialement, de ce qu 'un enfant devrait être, tout ça avec des gros guillemets, ils vont avoir ce sentiment -là d 'incompétence, de sentiment de manque de confiance. Puis je l 'ai dit la dernière fois, c 'est difficile d 'entendre ça parce que souvent on est là -dedans, nous aussi on fait ça avec nos enfants. Je veux jamais blâmer personne. C 'est la faute de personne. On part tous de là avec un manque souvent de connaissances,
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une difficulté de comprendre ce qui se passe avec nos enfants, puis avec un paquet d 'informations qu 'on soit qui sont contradictoires avec les besoins de nos enfants, qui vont à l 'encontre de leurs besoins. Ça c 'est jamais dans le but de culpabiliser qui que ce soit, certainement pas les parents, parce que je sais que si vous êtes ici, si vous écoutez ça, c 'est parce que vous voulez vraiment beaucoup, puis c 'est vraiment, vraiment difficile. Donc oui, on a du travail à faire comme parents, mais on essaie, on fait le mieux qu 'on peut déjà. Donc l 'objectif, c 'est de contrebalancer ça. L 'objectif, c 'est de soutenir les besoins de nos enfants, d 'éviter de juger la façon qu 'ils agissent, parce qu 'ils agissent très certainement différemment des attentes de la société. Puis oui, ça peut être comme une réaction agressive ou intensive, mais ça peut aussi être le contraire, tu sais, un enfant qui parle pas ou qui veut pas parler, qui veut pas dire bonjour, un enfant qui va être l 'image parfaite de l 'enfant collaborant à l 'école ou qui va exposer à la maison. Il y a plusieurs façons, un enfant qui veut pas sortir de la maison, il y a plein de façons dont un enfant va exprimer ça, cette différence -là, cette difficulté émotionnelle -là. Mais dans tous les cas, qu 'on veut, c trouver le besoin. Pourquoi l 'enfant est comme ça? Puis c 'est difficile, t'sais, c 'est gros travail de détective, de trouver qu 'est -ce qui se passe, c 'est le
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besoin sous -jacent, puis de répondre à ce besoin -là, mais ça se fait avec du temps, avec l 'essai -erreur, en écoutant nos enfants. Puis des fois, quand je l 'écoutais, ça veut pas nécessairement dire écouter leurs paroles, parce que la plupart d 'entre eux seront pas capables de dire ce dont il a besoin. Il y en a qu 'oui, mais la grande majorité, ils pas le dire avec des mots. Ils vont pas dire «Ah, moi aujourd 'hui, je me sens pas bien et je comprends pas bien la consignes, j 'aimerais qu 'on m 'aide. Ça va être bien plus dans le comportement, ça va s 'exprimer. Fait que si on veut écouter leur comportement et essayer de comprendre d 'où ça vient. Parce que ce qu 'on veut ultimement, c 'est de leur permettre d 'avoir un sentiment de sécurité et d 'être eux -mêmes en sécurité. Peu importe c 'est quoi que ça veut dire être eux -mêmes. Parce que ça c 'est essentiel pour le sentiment de confiance en eux et de valeur d 'eux -mêmes. Mais c 'est comme, encore une fois, c 'est très loin d 'être simple comme processus parce qu 'il y a toute l 'influence sociale qui vient s 'ajouter là -dedans, qui fait que c 'est très, très difficile. Puis, que ce dans le contexte familial à la maison, que ce soit avec la famille Lélargie, avec nos amis, avec l 'école, la garderie, peu importe, on est tout le temps comme en opposition avec les attentes sociales. Puis ça, ça fait que c 'est ultra difficile, tu sais, ça rajoute déjà, déjà c 'est peu... déjà si on était complètement indépendant de tout ça, c 'est pas évident de comprendre les besoins puis de comprendre la cause derrière les réactions des enfants. Mais en plus, quand on a toute cette influence -là, tous ces messages contradictoires avec les besoins de nos enfants, c 'est extrêmement difficile de juste comme... jouer comme... se fermer les oeillères, puis juste se concentrer sur ce que notre enfant a besoin. Par exemple, c 'est un classique, l 'épicerie. On est à l 'épicerie,
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notre enfant demande quelque chose, on dit non, on a droit à une crise, on a automatiquement droit à des regards désagréables autour. C 'est tellement facile, puis on a tous fait ça, puis on va tous le faire encore, de se laisser envahir par les regards des autres. Parce que ça, c 'est ça aussi. Nous, comme parents, on vit les mêmes choses, puis on a body -mind besoin. Puis quand nous on sent qu 'on est jugé, on va super rapidement faire une espèce de transfert involontairement de ce jugement -là. Pas nécessairement en jugeant notre enfant, quoique des fois ça peut arriver, on va juger son comportement, mais souvent c 'est juste en... nous on va perdre notre contrôle, on va devenir... Puis là, plutôt que de répondre aux besoins de notre enfant, parce qu 'on sait c 'est qu 'il a besoin en fait, notre enfant, dans ce moment -là. Au lieu de répondre aux besoins, on va rapidement changer pour agir de la façon dont on sait que les gens autour auraient besoin qu 'on agisse pour eux, pas pour notre enfant. Puis on va se mettre à agir de cette façon -là pour réduire la pression qu 'on ressent, le jugement qu 'on ressent, parce que ça fait mal, le jugement. Puis ça vient automatiquement déclencher notre sentiment d 'insécurité. Donc on va modifier notre façon
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majeure avec notre enfant par rapport à ce qu 'on voudrait, par rapport à ce qu 'on sait qu 'il a besoin, à cause du jugement. Parce que ça joue sur notre confiance, ça joue sur notre capacité à croire en notre enfant puis à se croire nous -mêmes. Puis l 'autre aspect de ça, c 'est aussi que comme parents, en général comme parents, on a tendance à s 'obliger. Quand on a des tout -petits, des petits bébés, on focus à 100%, ça prend toute notre vie. Puis là, c 'est dur de revenir graduellement à « on aussi des individus. Puis quand on a des enfants qui demandent plus que les autres, c 'est encore plus difficile de revenir à ça. On va s 'oublier encore plus, puis encore plus longtemps. Mais je l 'ai dit, puis je vais le redire, puis je n 'arrêterai pas de le dire, notre système nerveux à nous, il faut s 'en occuper en premier. Parce que si dans une situation comme l 'épicerie, on est capable de rester régulé, on est capable de rester, de faire, d 'ignorer les gens autour de nous, puis le jugement, puis de rester focussé sur notre enfant, bien on est capable de rester calme pour vrai, pas de faire semblant là, de rester calme pour vrai, d 'ignorer, puis de se focusser sur vraiment notre enfant, ses besoins, puis la réaction qu 'on a besoin d 'avoir pour vrai pour cet enfant -là, puis en fonction de comment on est nous, de qui on est nous. Puis pour tout ce qui est système nerveux, je vous retourne à l 'épisode 3, je l 'ai abordé brièvement, le sentiment de sécurité. Je vais revenir plus en détail sur le fonctionnement du système nerveux plus tard dans un autre épisode. Mais définitivement, penser à soi, être quelqu 'un, avoir le droit d 'être un adulte, l 'adulte qu 'on a envie d 'être, le parent qu 'on a envie d 'être, puis gérer nos deuils aussi. Le deuil des choses qui sont différentes dans notre quotidien par rapport à d 'autres parents. Moi, je suis à mon troisième là, puis à 'épicerie, là, c 'est pas « ah bien je vais aller à l 'épicerie! » Non, non, c 'est jamais ça! C 'est toujours un « pensez -y à trois fois », évaluer mon niveau d 'énergie, le niveau d 'énergie de ma plus jeune, est -ce que je vais vraiment aller à 'épicerie aujourd 'hui, quand est -ce que je vais aller à l 'épicerie aujourd 'hui, j 'ai -tu l 'énergie d 'aller à l 'épicerie avec mon enfant? Parce que c 'est un défi d 'aller à l 'épicerie et puis ça se pourrait qu 'il y jours où est que je vais me passer de ce dont j 'aurais besoin, parce que c 'est too much. Donc, c 'est pas comme... Il y choses comme ça qui sont pas simples, t'sais. Il y choses qui sont faciles pour d 'autres parents. À partir d 'un certain âge, tu y penses plus à trois fois. Oui, avec un petit enfant de deux ans, tu y penses à trois fois,
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pour tout le monde à l 'épicerie. Mais à partir d 'un certain âge, tu y penses plus. Puis bien, nous souvent, il faut y penser pareil. Puis, c 'est comme un exemple, puis je vais revenir là -dessus, les deuils qu 'on fait dans les situations dans lesquelles on est, il y a plein. Puis il faut se laisser la place pour le faire aussi. Ça fait partie de tout ça, puis d 'avoir l 'espace d 'exprimer ces deuils -là. Tout ça, ça va jouer sur le sentiment qu 'on a de valeur. Parce que quand on a l 'impression qu 'on vit une vie différente de ce qu 'on aurait voulu, puis qu 'on se le fait dire tout le temps, c 'est vraiment difficile d 'avoir l 'impression qui on est, puis de pouvoir avoir confiance. Puis aussi sentir utile. Pour les enfants, ça c 'est comme l 'autre aspect du sentiment de valeur. Pour les enfants, c 'est plus difficile parce que souvent, ils peuvent pas faire ce que d 'autres enfants du même âge feraient ou ça, à quoi on s 'attarde d 'eux autres. Puis ils peuvent avoir un sentiment d 'incompétence aussi en lien avec à quoi je sers comme enfant dans ma dans ma dans ma maison, dans ma dynamique familiale.
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Fait que les accompagner à trouver des choses qui peuvent leur rendre, qui utiles. Tu ça se pourrait que votre enfant soit autorisé d 'obligé de mettre ses souliers à l 'âge 8 ans. C 'est dur, on m 'a dit, de comprendre ça et de sentir qu 'on est compétent et utile quand notre cousin de 6 ans aide à vider la vaisselle. C 'est niaiseux, mais ça peut avoir un impact. Mais il y a de trouver une autre façon différente pour que les enfants contribuent, puis là, ça va être vraiment variable d 'un enfant à un autre. C 'est quoi les capacités de cet enfant -là? C 'est les forces de cet enfant -là? Peut -être que votre enfant, sa force, c 'est faire des cartes de fête. Il peut faire un dessin de la mort ou même écrire des super bons moments dans les cartes de fête. Mais vider de la vaisselle, c 'est une guerre à tout instant. On laisse faire la lave -vaisselle, mais on fait des cartes de fête à la place.
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il n 'y pas de bonne solution. C 'est façon de contribuer aussi. Puis, donner du sens pour nous, c 'est aussi un élément super important dans le sentiment qu 'on de la valeur. On a 'impression de contribuer. Surtout si notre vie professionnelle a été impactée par la situation familiale, il y souvent encore plus une perte de sentiment, de compétence et de valeur. Même si c 'est choix, même si on a décidé de rester à la maison, par exemple, ou de travailler en partiel, ou de travailler autonome, peu importe, il y a un choix puis pas un choix là -dedans. C 'est une certaine obligation, puis même quand c 'est choix complet, il peut y avoir un sentiment de perte de compétence, parce que surtout si on a fait des études, par exemple, pour travailler dans un emploi particulier, puis que là, bien, on ne les utilise pas, nos études. Puis tu sais, la société va toujours... c 'est la question que les gens posent en premier? Qu 'est qu 'on est? Qu 'est qu 'on fait? C 'est interrelié. Puis quand on n 'a
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on ne peut pas dire qu 'on est tel emploi, bien là, tout à coup, on a perdu notre valeur socialement. Fait que tout ça, ça joue aussi sur la valeur. Puis le fait qu 'on ait des situations un peu familiales plus différentes, bien ça va jouer sur notre sentiment de compétence puis de valeur. Puis en continuant avec le dernier épisode, je vous encourage à chercher où vous pourriez laisser tomber des critiques à votre enfant, où vous pourriez laisser tomber des attentes, encore une fois, pour augmenter les encouragements, aller fort de votre enfant, puis encourager comment votre enfant peut contribuer, encourager. Tous ces petits éléments -là pour que votre enfant puisse augmenter sa valeur et son sentiment d 'être utile. En laissant tomber les critiques et en encourageant l 'effort,
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même quand on ne réussit pas à atteindre l 'objectif, ça augmente l 'expression, la capacité, la sécurité que l 'enfant a, de s 'exprimer qui il est, puis de se sentir en sécurité. Puis je vais faire une note à part ici, puis ça aussi je vais y revenir plus tard. Dans certains cas, on a des enfants qui sont en burn -out. Puis ça, c 'est chose qu 'on n 'entend à peu jamais parler. Le burn -out parental, on en parle quand même un peu. Le burn -out des enfants, on n 'en parle pas. Puis c 'est chose qui est beaucoup, de plus en plus commun maintenant dans le monde de l 'autisme. On parle de burn -out autiste de plus en plus, mais c 'est pas que les enfants autistes qui peuvent faire des burn -out. Tous les enfants, puis particulièrement les enfants un peu différents, peuvent faire des burn -out. Puis là, quand on parle de burn -out, on parle de surcharge tout le temps. C 'est enfant qui va être en surcharge continue, que le verre d 'eau, là, on ne sera pas capable de le vider en une journée, la nuit ne sera pas suffisante. Puis ça, je vais y revenir, parce que c 'est important. Puis si vous avez un enfant qui est un état -là qui est comme tout le temps too much, ou tout le temps isolé, ou tout le temps, tu sais, qui est vraiment pas bien, là, en permanence, pis qui revient jamais vraiment à un état où vous dites «ah, moi, mon enfant va bien en ce moment», ben ça se peut que ce soit là -dedans. Pis ça, c 'est important de l 'adresser, pis c 'est chose dont on parle à peu près pas. J 'ai rarement vu ça, là, en tout cas dans le monde francophone québécois, là. J 'avais vu dans le plus anglophones aux États -Unis, en Nouvelle... en Grande -Bretagne, mais ici vraiment peu. Donc
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c 'est quelque chose sur lequel on va revenir. Donc, l 'autre chose, en part d 'essayer de tomber un peu les critiques puis augmenter les encouragements à vos enfants. Pour vous, comment vous prenez soin de vous? Je suis fatigante puis je vais continuer à être fatigante avec ça. comment vous vous mettez en priorité, comment est -ce vous reprenez un peu de contrôle sur qui vous êtes, puis de vous laisser l 'espace d 'être un individu, mais aussi d 'être un parent que vous voulez être. Puis dans le but de vous aider, bien, je le répète encore, j 'ai un guide gratuit sur prendre soin de soi, donc trouvez du temps et trouvez quoi faire pour réussir à prendre soin de soi. C 'est pas du tout des choses genre, faites un masque, une patente puis allez au spa une vingtaine de semaines. L 'idée c 'est trouver des choses qui sont réalistes à faire dans votre quotidien, avec vos enfants ou sans vos enfants, si vous avez des moments sans vos enfants. Mais vraiment d 'aller dans les petites actions, dans l 'esprit de la pleine conscience un mais pas que. Donc cet élément -là. Puis aussi, je vous encourage à vous demander en ce moment, est -ce vous avez l 'impression de contribuer à la vie, en général, de la société, la famille, comme vous aimeriez contribuer. Parce que quand on n 'a cette impression -là, quand on a 'impression 'on n 'en pas assez, souvent, ça joue sur notre valeur. Puis des fois, c 'est question de, bien, on en fait assez, mais on a l 'impression qu 'on 'en pas assez. Mais d 'autres fois, c 'est vraiment parce que c 'est pas en ligne avec ce voudrait être vraiment comme individu. Donc, je vous encourage à vous poser ces questions -là pour essayer d 'avancer un peu. Moi, je vous dis que vous êtes déjà des parents fantastiques. Vous savez, c 'est vos enfants ont besoin. Continuez. Merci d 'être là aujourd 'hui pour vous et pour vos enfants. Si vous pensez que l 'épisode peut aider un autre parent de votre entourage, partagez - lui. Vous allez l 'aider et lui dire «je pense à toi et je te comprends». Puis on le sait, on se sent souvent seul, ça fait toujours du bien. Si vous avez besoin d 'autres informations ou soutien, vous pouvez consulter les ressources sur mon site internet à l 'adresse mamanfamille, maman en pluriel, famille au singulier, .ca Je suis là pour vous, pour que vous puissiez être là pour vos enfants.